LES ANCIENS DU 15.1

 

 

RANCOURT- VERDUN


Affiliée à la Fédération André Maginot (FNAM GR 173)

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Tirés des archives du Service Historique de la Défense, des Archives départementales, des archives de l'association, des récits et des  témoignages d'anciens.

  Un peu d'histoire en guise d'introduction.

 

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LIENS


 Fond sonore : La marche des soldats de Robert Bruce -Anonyme domaine public

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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 Dès la fin tragique de la campagne de Russie, Napoléon s’était empressé de reconstituer une nouvelle Grande Armée qui  était un mince rideau de troupes établi sur l’Elbe aux ordres du Prince Eugène. Installé à Magdebourg  il contenait tant bien que mal les colonnes de l’armée russe avec environ 40 000 hommes installés sur l’Elbe couvert par un certain nombre de places fortes situées largement en avant de l’Oder et la Vistule comme Dantzig, Thorn, Stettin, Cüstrin et Glogau.

Toutes les ressources de la Nation furent alors utilisées pour constituer de nouveaux régiments. Entre autres, les 88 cohortes de la Garde Nationale donnèrent naissance à 22 nouveaux régiments. Ces cohortes étaient des unités territoriales de valeur militaire réduite, constituées par les ajournés des classes actives, ou par des vétérans. Créé par décision ministérielle du 2 janvier 1813, le 151° Régiment d’infanterie de ligne fut formé officiellement le 12 février 1813 en présence du général Carra Saint Cyr. Il fut constitué des 7ème, 50ème, 51ème et 52ème cohortes qui formèrent chacune un bataillon.

La 7ème cohorte était à Hambourg et composée d’hommes originaires des Bouches de l’Elber, des Bouches de la Weser ou du département de l'Ems supérieur. Le chef de Bataillon Lothe en était le commandant.

Les 50ème, 51ème et 52ème cohortes avaient étaient  formées à Lille d’une majorité de flamands sous les ordres des chefs de bataillon Culhac, Sellier et Petit. Ainsi, le 151ème régiment d’infanterie de ligne comprenait peu de gens parlant français puisque la plupart étaient allemands ou flamands.

Chaque bataillon comprenait 4 compagnies de fusiliers, une de grenadiers et une de voltigeurs. L’effectif total du régiment était, lors de sa formation, de 2 841 hommes et 76 officiers.

Le 1er avril  1813, s’y ajoute un 5ème bataillon appelé bataillon de dépôt de troupe. Il était commandé par le capitaine André Juller.

Le commandant désigné du régiment était le colonel Recouvreur. Mais n’étant pas encore arrivé à Hambourg au moment où le régiment se rassembla initialement, il fut remplacé temporairement par le major Sellier, ex-chef de la 51ème cohorte.

Le 9 mars, la division Maison toute entière, à laquelle fut rattachée le 151ème , était réunie à Magdebourg.

Le corps d’observation de l’Elbe, auquel appartenait la division Maison, devint le 31 mars 1813 le 5ème Corps de la Grande Armée. Commandé par le général Lauriston il comprenait les éléments suivants :

-          16ème Division : général Maison,

-          17ème Division : général Puthod,

-          18ème Division : général Lagrange

-          1ère Division Westphalienne,

-          1ère Brigade de cavalerie

-          1er Parc de Réserve d’Artillerie,

-          Parmi les régiments de la 16ème Division, il y avait le 153ème régiment d’infanterie

dont le sort sera souvent mêlé à celui du 151ème.

Sans attendre le rassemblement complet de ses moyens Napoléon entame sa campagne sur le plan stratégique dès le mois de mars. (sources Historique du 151° RI de Jean Lieffroy).

 

Quelques textes publiés dans les bulletins de liaison de l'Association

1ère GUERRE MONDIALE

Historique  351e RI

 Un brave du 351e RI

 L’action des chars d’assaut le 16 avril 1917

 Offensive de l'Aisne (16 avril 1917).

 

 

ENTRE DEUX GUERRES

 

  

2ème GUERRE MONDIALE

Le 151° R.I. des F.F.I. Lorrains

Le passage du Rhin et les combats en Allemagne

 

-1 - Album Photographique Libération - Allemagne -Autriche

 

 

INDOCHINE

 Un artilleur du bataillon  de Marche 15.1 en Indochine

 

ALGERIE

Contingent 53/2 - Bienvenue au 15.1

Du temps où la ligne de chemin de fer entre Guelma et Constantine existait !

 

 

OPEX 

 

 

 

   LIVRES

écrits par des anciens du 15.1

 1914/1918 -

VERDUN - Raymond JUBERT

Ce récit est tiré de l’expérience même du combattant ce témoignage de tout premier ordre est celui d’un jeune avocat de Charleville, engagé volontaire dès 1914, sous lieutenant au 151° R.I., il disparaît non loin de Douaumont en août 1917. C’est aussi un hommage fervent à ses hommes, ceux de la classe 1916 engagés au Mort Homme dont le sacrifice inspira le célèbre ordre du jour « On les aura ». Son œuvre a inspiré un autre écrivain Jules Romain.

1939/1945  -

Les FABIENS des Barricades au Front - Michel PIGENET

Professeur d’histoire contem-poraine à l’université de Rouen. Cet ouvrage retrace le parcours des volontaires qui dès septembre 1944 partent à la poursuite des allemands depuis les faubourgs et banlieue de Paris. Ils sont conduits par un jeune Colonel FFI-FTPF de 25 ans réputé pour son audace : FABIEN. Dans le combat beaucoup rêvent de constituer une « armée nouvelle et populaire » Formation peu ordinaire, confrontée aux réalités de la guerre moderne la colonne Fabien bon gré mal gré renouera avec les normes et les valeurs de l’armée traditionnelle.

 

 Le Corbillard de Jules Alphonse BOUDARD

Il est né en 1925 et sera dans le maquis entre 1939 et 1945 puis dans la 1° Armée.

Ce livre est une suite aux « Combattants du petit bonheur ». Il appartient à la Brigade Fabien avant de continuer la campagne d’Allemagne au sein du 15/1. Il nous raconte l’aventure du pauvre

Jules Riboudoir mort au champ d’honneur sur le front de lorraine en septembre 1944 et que son père patron boucher ramène dans sa vieille camionnette à gazogène afin de lui donner une sépulture décente dans le caveau familial à Gentilly.

 

Derrière les lignes ennemies Ou Une espionne juive derrière les lignes ennemies

Marthe COHN

Née Hoffnung cette femme de l’ombre a vu le jour à Metz en 1920, de confession juive, expulsée elle sera au départ dans le maquis, rejoindra la colonne Fabien, puis le 151° RI. En janvier 1945 elle sera recrutée pour servir d’espionne et intégrée aux commandos d’Afrique. Après sa formation elle sera envoyé aux delà des lignes allemandes où elle parvient à saboter les opérations allemandes et ira jusqu’à transmettre aux forces alliés les renseignements décisifs qui permettront de détruire l’ennemi. Toujours vivante elle vit aux Etats unis et vient régulièrement en France faire des conférences.

 1946/1954

Nam KySoldats de la Boue

Roger DELPEY

Il fut sergent à la 2° Cie du B.M du 151° RI en Indochine. Il y servira deux année jusqu’en 1949. Lorsqu’il quitte l’armée il devient correspondant de guerre et raconte les années 1951/52. Dans ces ouvrages il analyse les conditions opérationnelles et politiques dans lesquelles se développe le conflit. Le livre Soldat de la Boue sera décliné en 3 ouvrages et Nam Ky sera le tome N°2. Son dernier ouvrage sera sur Dien Bien Phu en 2004. Il décède le 29 décembre 2007

 

 

 

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