LES ANCIENS DU 15.1

 

 

RANCOURT- VERDUN


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Offensive de l'Aisne (16 avril 1917).

 

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 Le 151e tient successivement sans incident, les secteurs du Choléra, de Berry-au-Bac, de Sapigneul; retourne au Choléra qu'il organise en terrain d'attaque, pendant un mois et demi. Une offensive est, en effet, projetée pour le 16 avril 1917, dans l'Aisne. Le régiment est élément de gauche de la 69e DI.

Il doit opérer le long de la Miette, enlever la première ligne ennemie comprenant la fameuse ferme du Choléra, puis les deuxième et troisième positions ennemies.

Le 16, à 16 heures, le régiment, d'un seul bond, 2e bataillon en tête (commandant OBLET), avec une vigueur admirable, enlève la première et la deuxième position. Capturant de nombreux prisonniers, s'emparant de plusieurs mitrailleuses et « minenwerfers » et de 3 canons lourds.

Il n'est arrêté dans sa progression de 3 kilomètres que par la position des corps voisins, moins favorisés. Il résiste à toutes les contre-attaques que l'ennemi lance furieux sur ces positions perdues par lui. Au cours de l'attaque, un fait, d'une beauté militaire incomparable montrant bien le bon, esprit de corps qui règne au régiment et l'admiration profonde qu'il a pour son chef, le lieutenant-colonel MOISSON, s'est produit. (Photo : archive de l’amicale)

Momentanément retardées entre la première et la deuxième position par un tir de barrage et un régressif d'une extrême violence, les compagnies du 3e bataillon se sont arrêtées et ont formé «carapace », par section. Le colonel, voulant se rendre compte de la situation, se porte en avant et traverse le bataillon couché. A sa vue, la 11e compagnie, au commandement de son capitaine (capitaine WEBANCK) se leva et lui présenta les armes. Un fait aussi beau n'a pas besoin de commentaires.

Un trait remarquable de camaraderie et de sang-froid mérite encore d'être-mentionné. Le brancardier HENON Jules Auguste (6e compagnie) apprend que des camarades blessés sont dans un abri allemand.-

Photo du 14 juillet 1917

Archives de l’amicale

fiche extraite du site « Mémoire des Hommes 

N'écoutant que son devoir, avec deux autres brancardiers imitant son exemple, il pénètre dans l'abri, mais tombe dans un tunnel occupé par toute une compagnie ennemie qui s'apprête à contre -attaquer les nôtres par derrière cet abri était resté inaperçu des nettoyeurs.

HENON est fait prisonnier et emmené au commandant de compagnie boche; interrogé, il donne de faux renseignements et, payant d'audace, dit à l'officier qu'il sait qu'une très forte attaque française va avoir lieu dans quelque instants pour s'emparer des Allemands qui ont échappé au nettoyage. L'officier allemand impressionné, se croyant impuissant, prie HENON de lui servir de parlementaire pour la reddition du fortin.

« HENON avertit ses chefs et 180 Boches sont ainsi cueillis sans coup férir. »Ce brave devait être tué plus tard, en 1918, après avoir reçu la médaille militaire du Maréchal PÉTAIN

Dans cette offensive, le régiment a perdu 700 hommes et plusieurs officiers:

Capitaine CARRERE, Lieutenants : BOUFFARD, TRIAUREAU, De MONTCALM, HUCLIEZ.

 

 

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